Crédit bateau

Pas la mer à boire !

Contrairement aux idées reçues, la pratique du nautisme n’est pas un loisir réservé à une élite. Selon la Fédération française des industries nautiques, 4,5 millions de Français font du bateau, tant à voile qu'à moteur. D’ailleurs, aussi surprenant que cela paraisse, le permis bateau (côtier ou hauturier), n’est pas si compliqué d’accès qu’on pourrait le croire. Ce loisir, catalogué luxueux, n’est finalement pas si inaccessible qu’il y paraît.

Neuf ou d’occasion

Avant tout, comme pour le marché automobile, les bateaux disposent de leur argus. Celui-ci fixe d’emblée une fourchette de tarifs claire, à revoir selon les éventuels défauts ou améliorations apportés à l’embarcation, mais assez rigoureuse pour se faire une idée précise.

Comme dans de nombreux domaines, les particuliers vendent toujours à un prix plus conciliant que les professionnels. Dans le cas où vous tombez sur une affaire en or, interrogez-vous : avez-vous réellement les compétences pour juger de la valeur du bien ? Si oui, que cache une telle aubaine ?
Attention, il peut aussi arriver, contre toute attente, qu’une personne pressée ait besoin de vendre au rabais pour des raisons personnelles. Cependant, restez toujours vigilant si une affaire semble trop belle pour être vraie.

Quant au neuf, l’avantage, de taille, est que l’ensemble est garanti. Pas de risque de dysfonctionnement surprise, de vice caché, etc. En revanche, il est indispensable de s’interroger sur ce que vous recherchez exactement, car une telle acquisition mérite une étude préliminaire minutieuse : selon que vous souhaitiez utiliser votre bateau pour aller en mer, sur des plans d’eau ou en promenade fluviale, selon que vous ayez des connaissances maritimes accrues ou basiques. Enfin, selon que vous comptiez utiliser plus ou moins souvent votre nouvelle acquisition (il faut prendre en compte le gardiennage et l’usure liée au stationnement dans l’année), le type de modèle à acquérir dépendra de tous ces éléments mis bout à bout.

Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte les coûts annexes liés à cette acquisition : le loyer au port, le carburant, l’assurance sont les frais incompressibles auxquels vous ne pourrez échapper. Au-delà, les réparations, incidents et éventuels travaux d’ornement, constituent encore un budget à eux seuls.

Si le récapitulatif peut sembler rébarbatif, quel bonheur cependant, une fois la liste achevée et le constat dressé, de se retrouver enfin seul maître à bord de son navire !

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