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Contrôle technique 2018, un nouveau tour de vis

Contrôle technique 2018

Les modalités du contrôle technique version 2018 ont déjà fait couler beaucoup d’encre. Liste des points de contrôle allongée, sanctions renforcées, véhicules immobilisés, coût majoré… Ces évolutions, en faveur de la sécurité routière et de l’environnement, suscitent de nombreuses questions chez les automobilistes. Démêlons le vrai du faux.

Le nombre des points contrôlés va doubler. FAUX

Actuellement, l’épreuve passe au crible 124 points de contrôle pouvant faire apparaître 453 défauts dont 72 sont soumis à une contre-visite obligatoire.
A partir du 20 mai 2018, 132 points seront vérifiés, mais ils le seront plus finement, ce qui portera le nombre de défaillances possibles à 606. En effet, dans le nouveau protocole, les contrôleurs devront, outre constater les anomalies, déterminer leur niveau de gravité.

Le protocole prévoit de nouvelles sanctions. VRAI

Aujourd’hui, l’issue du contrôle technique est soit favorable (y compris en présence de défauts mineurs qu’il convient de faire réparer), soit défavorable en cas de défauts majeurs qui obligent à une contre-visite.
Le futur examen introduit un troisième seuil de défaillance dit « critique » qui entraîne une interdiction immédiate de circuler, par exemple si le disque d’un frein est cassé, si un essieu est fêlé, si les roues sont mal fixées ou encore si les gaz d’échappement pénètrent dans l’habitacle. Un déséquilibre du freinage pourra ainsi être considéré comme une défaillance mineure s’il est compris entre 20% et 30%, majeure à partir de 30% et critique à partir de 50% sur un essieu directeur. Ce nouveau protocole, déjà en vigueur en France pour les poids lourds, est destiné à prévenir la circulation de véhicules dangereux et portant atteinte à l’environnement.

En cas de défaillance critique, il faudra réparer dans les 24h. FAUX

En cas d’échec au contrôle technique, l’automobiliste disposera toujours d’un délai maximum de deux mois pour procéder aux réparations et passer la contre-visite. Mais en cas de défaillance critique, le véhicule n’aura plus le droit de circuler dès le lendemain du jour du contrôle, sous peine d’une amende de 135 €. Afin d’éviter un remorquage coûteux, l’automobiliste aura donc tout intérêt à prendre rendez-vous le matin dans le centre de contrôle pour, le cas échéant, se rendre au garage l’après-midi, c’est-à-dire avant l’interdiction de circuler.

Le contrôle technique sera plus cher. Sûrement.

La durée du contrôle technique sera mécaniquement allongée du fait de l’augmentation des points de contrôle, et la facture pourrait grimper de 15 à 20 % selon certains professionnels du secteur. En outre, le nouveau protocole va exiger une professionnalisation des contrôleurs, lesquels devront justifier d’un niveau Bac pro en mécanique automobile et non plus d’une formation équivalant au CAP ou au BEP.

Fiche projet

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Quand effectuer le contrôle technique obligatoire ?

- Au plus tard avant la fin de la quatrième année qui suit la première immatriculation.
- Puis tous les deux ans.

Où faire le contrôle ?

Tous les centres agréés en France.

Quels documents présenter ?

Le certificat d’immatriculation (carte grise) original (pas de photocopie).

Quel coût ?

Le tarif n’est pas encadré, chaque centre agréé pratique ses propres prix. Un contrôle facturé 70 euros en moyenne, pourrait grimper à 85 euros environ après le 20 mai 2018.

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