La voiture hybride, un marché en hausse
En 2012, il se vendait 27 730 véhicules hybrides en France. En 2017, selon les derniers chiffres du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA), 58 384 unités se sont écoulées, soit plus du double. Et le marché de l’occasion n’est pas en reste avec une hausse de 35% des transactions, selon une étude réalisée par le cabinet AAA pour AutoScout24.
Pour Sébastien Grellier, directeur de la communication presse et des relations extérieures chez Toyota France, cet engouement s’explique d’abord par « le confort offert par la technologie. Les conducteurs apprécient la conduite souple, zen et sans problème d’autonomie que fournissent nos modèles ». Les Full Hybrid de Toyota rechargent en effet leurs batteries en stockant l’énergie cinétique produite au freinage, sans besoin de les brancher.
Autre avantage d’avoir deux moteurs (un électrique et un thermique), la fiabilité. « En 20 ans, les modèles hybrides ont démontré leur robustesse et leur résistance aux pannes. Cela tient au fait que cette technologie se passe de certaines pièces d’usure, comme la courroie d’alternateur », poursuit Sébastien Grellier.
Une technologie accessible mais encore coûteuse
Christine habite dans la région de Marseille et a opté pour une hybride en 2014. Séduite par le caractère écologique de cette technologie, elle apprécie d’abord le confort de conduite : « C’est très souple et aussi très silencieux. À faible allure ou sur les grands axes urbains, on n’entend aucun bruit, ce qui est particulièrement agréable. »
Si elle ne regrette pas son investissement, Christine s’interroge sur les économies réelles. « J’ai l’impression qu’il s’agit encore d’un produit de luxe. Pour moi, le surcoût à l’achat n’a pas été compensé par le bonus écologique ou les économies, négligeables, de carburant », souligne-t-elle, pointant également d’autres dépenses comme le contrôle technique ou la révision, eux aussi « plus chers » que pour un véhicule essence.
Sur ce point, Sébastien Grellier nuance : « La technologie évolue chaque année, et on propose aujourd’hui des modèles accessibles qui n’ont qu’un surcoût très faible, de l’ordre de quelques centaines d’euros par rapport à un diesel dans la même gamme. »
Quant aux économies de carburant, elles varient en fonction de l’utilisation. Si la circulation urbaine et périurbaine reste le meilleur moyen de rentabiliser son hybride, certains essais réalisés par les clients Toyota montrent que, sur 200 000 km, 50 % du temps de trajet peut être effectué uniquement avec le moteur électrique.