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Achat d’une voiture d’occasion, repérez les arnaques

achat d’une voiture d’occasion

Fausse première main, compteur trafiqué, tactiques pour forcer la main de l’acheteur… Lors de l’achat d’une voiture d’occasion auprès d’un particulier, personne n’est à l’abri d’une éventuelle fraude. Sans être paranoïaque, mieux vaut les connaître afin de pouvoir les déjouer.

L’annonce trop alléchante

Un prix trop bas, bien en-dessous de la cote (Argus, Centrale, etc.), est souvent synonyme d’arnaque. Ne vous laissez pas berner par une annonce trop alléchante, ni par les justifications d’un vendeur arguant, par exemple, une mutation professionnelle ou un décès.

Le coup de l’option

Attention lorsque des options (climatisation, alarme, etc.) justifient une vente au-dessus de la cote. Vérifiez tout d’abord que ce ne sont pas des équipements qui étaient en série sur le modèle convoité. En outre, sachez qu’une option joue très peu dans le prix d’une voiture âgée de plus de cinq ans.

La tactique du rival

Méfiez-vous lorsqu’un deuxième acheteur se dit intéressé par le véhicule. Il peut s’agir d’une tactique pour vous forcer la main. Refusez d’entrer dans le jeu, ne renchérissez jamais sur le prix annoncé au départ.

Les documents égarés

Si le vendeur ne peut vous présenter le procès-verbal du dernier contrôle technique, s’il a perdu les factures de réparation… renoncez tout bonnement à l’achat. Le vendeur est sûrement de mauvaise foi car des copies de ces documents peuvent toujours être obtenues.

L’annonce bidon

Des escrocs, opérant le plus souvent sur internet, font paraître de fausses annonces pour appâter le client. Ils demandent ensuite un acompte, par exemple pour réserver le véhicule. Ne versez jamais d’acompte, ne procédez à aucun paiement à distance (ni transfert d’argent à l’étranger). Ne réglez pas non plus en espèces, vous n’auriez aucun recours en cas de problème.

Le vice caché

Si le véhicule a été accidenté, le particulier qui vous l’a vendu peut voir sa responsabilité engagée pendant deux ans après la découverte du vice caché. Mais plutôt que d’avoir à entamer un procès, prenez toutes les précautions utiles à l’achat et faites-vous accompagner d’une personne plus experte que vous si besoin.

Le compteur kilométrique trafiqué

Réduire le kilométrage indiqué au compteur est un jeu d’enfant pour certains. C’est également l’arnaque la plus courante. Soyez vigilant sur ce point. Un véhicule à faible kilométrage présentant un nombre important de réparations est suspect.

La voiture volée

Pour vous prémunir de cette situation extrême, assurez-vous que les papiers du véhicule sont bien au nom du propriétaire. Pour les mêmes raisons, signez l’acte d’achat au domicile de votre vendeur et exigez le certificat de non-gage pour prouver que le véhicule ne fait pas l’objet d’une opposition au transfert de la carte grise.
Attention aux numéros de châssis effacés ou mal frappés, ainsi qu’à une plaque-constructeur mal fixée, qui sont suspects.

FICHE PROJET - Comment obtenir réparation en cas de vice caché ?

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Etapes

- Faire constater le vice caché par un expert (un vice grave connu du vendeur et qui n’a pu être décelé par l’acheteur) ;
- Mise en demeure au vendeur par lettre recommandée avec A/R ;
- A défaut de réponse ou d’accord amiable sous 8 jours, saisine du juge de proximité ou du tribunal de grande instance (TGI) si la somme du litige est supérieure à 7 600 €.

Délais

Pour porter plainte : dans les deux ans qui suivent la découverte du vice caché.
Pour obtenir gain de cause : entre 6 mois et 2 ans.

Jugement

Selon le jugement, vous pourrez :
- gagner le procès et être remboursé en totalité (abandon du véhicule) ou en partie ;
- perdre le procès et les frais engagés si le problème n’a pas été considéré comme vice caché.

Consulter notre boîte à outils :
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